Si vous êtes abonnés au Papier de Rhiz, vous vous êtes peut-être déjà posé cette question : Pourquoi cette newsletter est-elle si longue ?!
Généralement, les newsletters se doivent d’être courtes, avec des messages percutants pour accrocher rapidement aussi bien le regard que l’intérêt.
La simplicité est de mise : une newsletter doit pouvoir se lire rapidement, avec les informations-clés accessibles en un regard. Vous connaissez le diction : le temps, c’est de l’argent.
Car si nous devions lire scrupuleusement des newsletters avec beaucoup de texte, nous y passerions beaucoup trop de temps.
Alors pourquoi, dans une newsletter de communicants, retrouve-t-on des pavés de texte sur un sujet particulier ?
Quand on parle de “contenu”, deux écoles se côtoient : le snack content et le slow content . Mais en quoi consistent-elles exactement?
Le Snack Content
Le snack content, qui vient de l’anglais “snack” (un en-cas rapidement consommable), connaît actuellement son âge d’or grâce aux médias sociaux et la culture de l’instantané.
Nous souhaitons avoir toutes les informations importantes. Que ce soit clair, rapide, précis et surtout concis.
Prenons l’exemple de la consommation digitale sur les médias sociaux. Lorsque l’on navigue sur Facebook, nous “scrollons” vers le bas pour avoir accès aux publications de notre fil d’actualités. Notre regard passe en moyenne moins de 3 secondes sur une publication. Puis nous passons à la suivante. Et ainsi de suite.
La transmission d’un message doit se faire de façon quasi immédiate.
À titre d’exemple, les vidéos “Brut” illustrent parfaitement ce qu’est le Snack Content : des vidéos courtes, au montage rythmé, où les textes minimalistes posent un contexte et donnent les informations essentielles. Une consommation de l’information rapide et accessible, conforme à nos attentes sur le web.
Le Slow Content, qu’est-ce que c’est ?
Des contenus généralement longs, où de nombreuses informations viennent alimenter un contexte, ou étayer un point de vue. Le Slow Content permet notamment de poser une ambiance, de présenter un historique, d’exprimer une opinion. Pour lire l’intégralité d’un contenu “slow”, il faut généralement prendre du temps.
Snack ou Slow content : quelles avantages en communication ?
Dans les pratiques de consommation digitale, le Snack Content est en vogue : aller à l’essentiel, pour que l’interlocuteur comprenne vite et bien. N’avez-vous pas remarqué que dans les articles en ligne des principaux journaux nationaux, vous avez une estimation du temps nécessaire pour le lire en intégralité et que ce temps excède rarement les 5 minutes ?
Alors certes la tendance est à la vitesse, mais ne négligeons pas le Slow Content pour autant : disposer de textes avec une profondeur de contenu, des explications précises et une narration attractive est une source de valeur pour votre “image de marque”.
Les contenus qui demandent du temps sont très efficaces quand ils sont bien amenés. Ils constituent la base du storytelling.
Lorsque nous souhaitons absolument voir un film, l’idée d’en lire un résumé en amont nous est fortement désagréable : on ne veut pas toujours tout découvrir immédiatement. Alors parfois, prenez le temps. Ne négligez pas les longs textes pour parler de vous, de votre organisation.
La question n’est pas de devoir choisir entre telle ou telle “école”. Jonglez avec les différents contenus : parfois snack, parfois slow, pour que chacun puisse y trouver son compte et apprenne à mieux vous connaître.